Ergonomie ou plutôt l’UX Design

Définition : Ergonomie web

L’ergonomie web peut être définie comme le « confort » de navigation de l’internaute lorsqu’il consulte un site internet. Cette notion comprend les différentes études et techniques pour permettre à l’internaute de bénéficier d’une interface et d’une navigation simple et intuitive tout en permettant à l’entreprise d’afficher son message ou un call to action (appel au click) au bon endroit de la page de son site.

Chaque site internet est différent et les internautes ont souvent les mêmes habitudes pour naviguer sur la page d’un site. A chaque fois l’internaute doit donc comprendre les interactions possibles du site et à quel endroit cliquer pour trouver ce qu’il recherche. Le meilleur exemple étant les liens vers l’inscription ou la connexion à un service, qui d’un accord quasi unanime sont placés en haut à droite de la page et très souvent dans le menu du « Header » de la plupart des sites web.

Une bonne ergonomie web doit permettre à n’importe quel internaute de naviguer simplement et de ne pas perdre du temps à chercher les éléments sur le site.

L’ergonomie web, aussi appelée UX Design, est une expérience utilisateur avant tout… en anglais on parle de User Experience, abrégé en UX. Comment se sent l’utilisateur devant une interface web.

L’objectif étant que l’internaute soit pris en compte dans la création d’un site internet pour ne pas le perdre en cours de route.
L’UX-Design propose une vraie réflexion en amont pour garantir au final une expérience utilisateur optimale. 
Pour obtenir une expérience optimale, un processus de création formalisé par Jesse James Garrett dans the Elements of User Experience, permet de s’assurer de la qualité des livrables.

Voici le processus :

  • La stratégie : Définir les attentes des utilisateurs, les objectifs business et ce dont on va parler.
  • Le périmètre : Délimiter la solution pour qu’elle soit adaptée. Découvrir tout le contexte concret de l’entreprise.
  • La structure : Organiser et hiérarchiser l’information.
  • Le squelette : Concevoir les zonings, les wireframes et définir l’emplacement de chaque élément.
  • La surface : Créer la maquette, ajouter la couche graphique.

La réalisation de ces tâches peut sembler chaotique et entraîne naturellement un travail itératif avant d’arriver à la solution la plus optimale. Cette méthodologie permet donc de suivre un ordre logique pour satisfaire ces besoins subjectifs et changeants, ne répondant pas à de simples principes cartésiens.

Néanmoins, l’UX designer peut s’appuyer sur des règles telles que les Lois de Hick et de Fitts, la théorie de Gestalt ou encore des méthodes de recherche comme par exemple la réalisation de personas, de scénarios, de tests utilisateurs, wireframes, etc.

Finalement pour exercer ce métier, il faut avoir des connaissances dans différents domaines mais surtout éviter tous les préjugés et tenter de se mettre à la place des utilisateurs.